Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les citajours de Syldia
11 février 2008

Ne pas confondre :

CON - PASSION et COMPASSION

Une femme d'une quarantaine d'années habitant à Bourg en Bresse et souffrant d'une maladie respiratoire aiguë et rare - un asthme de l'effort - a été agressée mercredi dernier par son voisin qui ne supportait pas la gêne occasionnée par une voisine vivant en fauteuil roulant.
Habitant sur le pallier du premier demi-étage sans ascenseur, elle est obligée de laisser son fauteuil dans une cave dont l'accès extérieur est régulièrement bloqué par la voiture de son voisin.
Malgré les demandes répétées de la personne handicapée, de son auxiliaire de vie, du gardien de l'immeuble et de la police municipale, rien n'a changé. Si ce n'est insultes et dégradations sur le fauteuil.
Mercredi dernier, la police municipale l'a verbalisé. En réponse, le voisin a frappé sa voisine et son auxiliaire de vie. Bilan : fracture de la mâchoire, dents cassées ou déchaussées pour elle, contusions dorsale et risque de paralysie de la nuque pour lui.

sCT


Publicité
Publicité
Commentaires
B
Il est si juste que de se compromettre tout seul de son incompréhensible. On sent tous cette indicible mouvement intérieur dans lequel on voudrait prendre part et qui malgré nos efforts nous reste impénétrable. Au nom de l’harmonie, de la quiétude, de l’équilibre, on s’efforce de rassembler ce qui est rassemblable. Sans parvenir à une satisfaisance qui puisse nous suffire. Et quelquefois la lassitude s’empare de nous à nous donner envie de vomir ou de hurler. Mais incapable, nous pourfendons l’air comme le ferait un papillon à la venue d’une tornade. Nous écumons de cette rage solitaire qui nous conduit à la révolte, à la rébellion. Seul. Entêtardissé à prétendre à notre entièreté, à notre absolu, nous grinchons, nous marronnons. Certain de ne point y parvenir, nous essayons encore et encore. Bien sûr, nous nous défendons aux regards des autres à ne pas montrer que nous plions l’échine tant l’abnégation nous déroute. Mais fier comme des allumettes sans feu, nous défions quiconque qui n’aurait pas compris que pour nous, il en va de notre salut. Nous feignons l’emprise, nous demeurons droit aux sacrifices d’un ensemble de faits qui nous dépassent, nous débordent et affluent de toutes parts. Mais rien n’y fait, nous persistons, la tête haute et le regard affûté. Nous nous estimons tant et nous ne pouvons nous résoudre à lâcher prise. Et de ce combat, nous faisons, un combat de vie à qui perd gagne. Et nous perdons toujours. <br /> L’insouciance de la raison, nous accorde sa complaisance. Notre intelligence au profit de l’acte fort, de cette recherche de dominance, nous aide à braver le jugement des autres et nous amplifions, si nécessaire cette marche que l’on voudrait de haute futée, intelligente. Il suffirait d’accepter. D’accepter cet intolérable, cette manifestation égoïste et si futile autant qu’elle est grégaire. Nous serions autre si nous n’étions pas tel pourrait dire la Palisse. Ne pas se résigner peut être acte de bravoure si on ne cède pas pour ne pas faire face, mais pour estimer le parcours à devenir en trouvant les moyens qui nous y conduit.
Répondre
S
FADETO : Je pense que ça lui apprendrait la vie...
Répondre
S
LEW : Un parmi tant d'autres<br /> <br /> YV : Mais vrai...<br /> <br /> MICHELE : C'est toujours "juste pour.."<br /> <br /> PHIL : Même pas...
Répondre
F
Huit ans mais de fauteuil roulant, (et surtout pas électrique) ça lui ferait les…bras !
Répondre
P
et huit ans de travaux forcés pour le connard, j'espère
Répondre
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité