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Les citajours de Syldia
19 juin 2006

Ké chaleur !

Aujourd’hui, je suis rentrée dans un four. Enfin, dans ma voiture.
Il faisait tellement chaud que j’ai cru que l’air me manquait. J’ai essayé élégamment de m’asseoir tout en gardant le plus longtemps possible la tête hors du bocal, un peu comme un plongeur avant de s’enfoncer dans les profondeurs de la grande bleue.
Ce n’était que le début de mon calvaire automobile.

Me poser sur le siège bouillant, sentir les gouttes de transpiration ruisseler le long de mon cou avant même d’avoir fermé la portière un vrai supplice. Courageusement, j’ai claqué la portière, et allumé le contact pour pouvoir vite, très vite, ouvrir la fenêtre.
Puis le moment tant redouté est arrivé : J’ai posé les mains sur le volant, et là, je me suis dit que plus vite j’arriverais au garage, plus vite, je  sortirais de cette étuve.
J’ai démarré, mis la ventilation, et je suis partie courageusement, mais néanmoins lentement, très lentement vers ma destination finale.

Ca y est j’en vois qui déjà affûtent leurs commentaires, et qui se disent : « mais quelle gourde cette Syl, pourquoi elle met pas la clim ? »
C'est vrai, j’ai la climatisation.   Mais il faut vous avouer que ma voiture, elle chauffe. Oui, elle chauffe doublement.
Elle me joue  Noël en été. C’est un sauna ambulant dont les voyants clignotent, et surtout celui qui est sous le compteur kilométrique et qui dit en gros et en rouge « STOPPER ».
Elle a commencé à jouer au sapin hier après midi. Je raccompagnais un ami à la gare. C’est à croire qu’elle n’avait pas envie de le voir partir. Mais comme elle est polie, elle n’a manifesté son désaccord qu’une fois arrivée dans le parking souterrain de la gare.
Aussi, je l’ai laissée reprendre ses esprits parmi ses congénères , au frais, dans le troisième sous-sol, et j’ai accompagné cet ami jusqu’à son quai.
Après une longue période de repos, et un séjour passionnant à arpenter le parking souterrain, ma voiture a daigné éteindre ses guirlandes et a accepté de revenir en douceur chez nous. Elle n’a protesté qu’une fois arrivée, et je l’ai vue qui recommençait à chauffer, chauffer. Je l’ai laissé bouillonnante sur son emplacement.

Aujourd’hui, donc, c’était visite chez le toubib automobile.
J’espère que ce ne sera pas grave, car ces temps-ci, elle attrape tout ce qui traîne, et bien qu’elle ait un garagiste référent, ses frais d’hospitalisation ne sont pas pris en charge par la sécurité pigeot.
Oui, vraiment, aujourd'hui il a fait très chaud.
Syl

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Commentaires
P
je confirme : elle est bien utile :-)
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S
Pralie : des bisous pour t'accompagner ce matin<br /> <br /> Carpo : Sont trop gros, ça passe pas ! Suffisait "juste" de changer la merdouille de circuit foireux pour que le ventilo se mette en route, "juste"...<br /> <br /> Sylvain : Je dois l'avouer, elle m'est bien utile ! ;-)
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S
elle est souffrante, elle te fait des misères mais je suis sur qu'elle t'est inséparable! ;o)
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C
t'as essayé les glaçons dans le radiateur? :-p
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P
Ben voui, j'attends leur retour. D'un instant à l'autre. D'un clic à l'autre ;-)
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